Pièce cinématographique d’après le roman éponyme de Marguerite Duras

La Pluie d’Été

“Il reste toujours quelque chose de l’enfance…”
- Marguerite Duras

La Pluie d’été, dernier roman de Marguerite Duras s’est imposé à Muriel Vernet comme une évidence et son adaptation en sera donc le matériau premier.

Ce roman fort et universel, qui touche à l’origine, notre “noyau premier” nous raconte la vie de petites gens. Un frère et une soeur issus d’une famille démunie et dont le garçon animé d’une soif d’apprendre, a une compréhension intuitive du monde. Mais c’est aussi une histoire d’amour poignante entre eux deux, et entre toute cette famille.

Cette création sera traversée par des thématiques contemporaines et universelles, comme celles de la transmission des savoirs, du rapport à l’apprentissage, mais aussi celles des frontières, des clivages de tous ordres.

Sur scène, Muriel Vernet qui continue ici son questionnement sur le rapport à l’écrit, la parole et l’image, mettra en résonance un travail photographique et cinématographie, nourri notamment de l’oeuvre de Sarah Moon. Une résonance subtile existe entre ces deux univers féminins ; il y a comme une filiation qui passe notamment par leur rapport au temps, à l’enfance et leur rapport singulier à l’image et au cinéma. Toutes deux ont “troué la toile” ; c’est aussi cette filiation que la mise en scène cherche à poursuivre sur le plateau : on navigue entre théâtre et cinéma, “au coeur de la corporalité de l’écriture et du déchirement de l’image photo-cinéma”.


Conception, adaptation & mise en scène Muriel Vernet

Interprétation Julien Anselmino, Sébastien Depommier, Isabelle Prim, Laurent Marielle-Tréhouart & Chris Sahm

Collaboration artistique & adaptation Dominique Pasquet

Cinéaste & musicien Jean Guillaud

Scénographie Daniel Martin

Ingénieur son Frantz Parry

Ingénieur lumière Léo Van Custem

Régie Julien Cialdella

Diffusion & administration 19.10 Prod • Joué au Théâtre de Vienne / Hexagone - Scène Nationale de Meylan / Auditorium de Seynod


Crédit photos : ©Stéphanie Nelson